Date de publication :
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27/03/2023
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Date limite de dépôt des candidatures :
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03/04/2023 (minuit heure de La Haye)
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Unité administrative :
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Bureau de pays Mali et Côte d’Ivoire, Greffe
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Lieu d'affectation :
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Bamako - ML
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Salaire annuel minimum net :
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€86 611,00
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Durée de l'engagement :
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Jusqu'à 31/12/2023
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Remarque :
Il est fait recours aux engagements de courte durée pour répondre à des besoins de durée limitée. La durée de la présente affectation est indiquée ci‑dessus. Un engagement de courte durée, prolongations comprises, ne peut excéder 12 mois.
Le titulaire d'un engagement de courte durée n'est fondé ni juridiquement ni autrement à escompter le renouvellement de son engagement ou la conversion de son engagement en engagement d'un type différent.
Étant donné qu’il s’agit d’un engagement de courte durée, la Cour se réserve le droit de procéder à un recrutement à une classe inférieure à celle indiquée dans l’avis de vacance correspondant à un profil de poste modifié.
Une personne employée par la Cour sur la base d’un engagement à durée déterminée peut poser sa candidature à des postes temporaires. Un fonctionnaire qui se voit offrir un engagement de courte durée est temporairement affecté au poste concerné conformément au paragraphe 4.10 de l’instruction administrative ICC/AI/2016/001. Les postes de catégorie Service Généraux font l'objet d'un recrutement local seulement.
Les conditions d’emploi des fonctionnaires titulaires d’un engagement de courte durée sont régies par l’instruction administrative ICC/AI/2016/001.
Contexte institutionnel
Situés dans des bureau de pays se trouvant dans divers pays de situation, ces postes sont placés sous la supervision générale du Directeur des opérations extérieures. Sous la supervision directe du Directeur, le chef de bureau de pays est chargé d’appuyer toutes les activités menées dans un pays par les différentes parties et participants aux procédures devant la Cour. De plus, il élabore des stratégies et des plans d’action tout en supervisant, coordonnant et exerçant le suivi de la mise en œuvre des activités du Greffe dans le pays d’affectation. Il est le porte-parole de la position de la Cour dans le pays d’affectation et promeut la coopération avec les médias, les pouvoirs publics, l’ONU, la société civile et les groupes locaux, régionaux et internationaux.
Le chef de bureau de pays veille à la sécurité de tous les membres du personnel de la Cour et de tous les avoirs de la Cour dans le pays. Il est aussi chargé de veiller au respect des politiques et des règles de la Cour.
En temps voulu, le chef de bureau de pays obtient et analyse des informations et mises à jour pertinentes, ayant trait par exemple à la politique, à la sécurité, aux opérations et aux questions administratives, et les communique au Directeur.
Au siège, la Section de l’appui aux opérations extérieures assure la liaison au quotidien pour les questions opérationnelles et tactiques, y compris la planification de missions, l’appui du siège, la liaison et la coordination des missions sur le terrain. Le Directeur donne l’orientation stratégique et de fond sur les questions de premier plan.
Fonctions et responsabilités
Sous la supervision du Directeur des opérations extérieures, le titulaire du poste s’acquitte de la gestion des bureaux de pays de Bamako, au Mali mais les responsabilités couvrent également la Côte d’Ivoire:
Gestion et administration du bureau
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Conformément aux politiques en vigueur et dans les limites de l’autorité qui lui est déléguée, il gère les ressources financières et humaines allouées au bureau placé sous sa supervision, tout en veillant à ce que les postes soient convenablement pourvus, en dirigeant et supervisant le personnel ainsi qu’en s’assurant de l’utilisation efficiente et efficace de ces ressources. À ces fins :
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Il définit des ordres de priorité, des délais, des normes et des cibles à atteindre conformément aux buts fixés.
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Il recrute des prestataires de services et des membres du personnel sur le plan international et local.
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Il veille à l’intégrité des rapports de fond et des rapports financiers et à ce qu’ils soient soumis dans les délais.
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Il dirige et supervise le personnel, recruté tant sur le plan international que local et affecté au bureau, et fait fonction de notateur des rapports d’évaluation du comportement professionnel (excepté pour le personnel de la Section de l’aide aux victimes et aux témoins).
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Il est responsable du budget du bureau : il certifie les dépenses, prépare des estimations budgétaires et des rapports et assume en dernier ressort la responsabilité des avoirs alloués au bureau.
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Il veille à la sécurité du personnel de la Cour et d’autres clients vis‑à‑vis desquels il existe une obligation de protection.
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Il adopte et met en œuvre des procédures de fonctionnement standard et conseille sur les lacunes en matière de politique générale.
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Il maintient des relations efficaces avec les clients et leur fournit en temps voulu des services de haute qualité.
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Il tient le Directeur informé des progrès faits sur le terrain.
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Toute autre tâche selon que de besoin.
Élaboration de stratégies et du plan de travail du bureau
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Formuler des stratégies et des plans de travail pour l’équipe du Greffe au sein du bureau.
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Coordonner, surveiller et évaluer le progrès général des activités en cours dans le pays afin de s’assurer que les fonds alloués sont employés efficacement et conformément aux objectifs exposés dans les plans de travail.
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Déterminer et recommander au Directeur des partenaires de confiance et des projets viables à développer et à mettre en œuvre dans le pays.
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Explorer les possibilités de partenariat et coopérer avec les parties prenantes à l’échelon local dans le pays.
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Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, suivre l’évolution des aspects de la situation (politique, sécurité, médias) qui ont une incidence sur la mise en œuvre des stratégies et des activités du Greffe en général dans le pays, faire rapport au Directeur et lui présenter des recommandations.
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Renforcer la coopération avec les pouvoirs publics, les représentants des États parties, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales et, dans les limites de l’autorité qui lui est déléguée, négocier des accords de coopération.
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Informer les représentants des États parties, les organisations de la société civile et l’ONU dans le pays/la région d’affectation de l’évolution des procédures judiciaires devant la Cour, pour garder et renforcer leur soutien et leur coopération.
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En coordination étroite avec l’Unité des relations extérieures et de la coopération avec les États, créer et entretenir un réseau local de partenaires extérieurs (pouvoirs publics, missions diplomatiques, organisations nationales ou internationales, organisations non gouvernementales, médias et société civile).
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Se faire le porte-parole de la Cour dans le pays d’affectation, en particulier dans le pays hôte.
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Recueillir et rassembler les informations ayant trait aux domaines clés du mandat de la Cour.
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Tenir le personnel du siège pleinement informé au moyen de rapports périodiques sur des questions ayant trait aux domaines clés du mandat de la Cour et à d’autres domaines importants, selon que de besoin.
Qualifications essentielles
Formation :
Diplôme universitaire obtenu au terme d’au moins quatre ans d’études en sciences sociales ou politiques, en droit international public, en relations internationales, en droit, en administration publique, en gestion des entreprises ou dans un domaine connexe. Un diplôme universitaire obtenu au terme de trois ans d’études et une expérience qualifiante peuvent en tenir lieu.
Expérience professionnelle :
Au moins dix ans d’expérience pertinente à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés (12 ans pour les détenteurs d’un diplôme universitaire obtenu au terme de trois ans d’études), y compris une expérience de l’encadrement.
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Connaissance des instruments juridiques de la Cour et des procédures judiciaires concernant le pays d’affectation.
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Une expérience avérée de la gestion administrative et de la gestion des ressources humaines d’un bureau ou d’une équipe est un atout.
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Capacité de favoriser un dialogue intellectuel de fond avec les représentants gouvernementaux et d’autres parties prenantes sur les questions de coopération et de coordination ; sensibilité aux questions politiques et capacité d’adaptation à l’environnement local.
Connaissances, capacités et aptitudes :
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Professionnalisme.
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Leadership.
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Vision.
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Communication.
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Souci du client.
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Jugement/prise de décision.
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Gestion des performances.
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Travail d’équipe.
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Responsabilisation des subordonnés.
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Planification et organisation.
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Confidentialité.
Connaissances linguistiques :
La maîtrise du français est requise et une connaissance pratique de l’anglais est indispensable. La connaissance d’une autre langue officielle de la cour (arabe, chinois, espagnol ou russe) constituerait un atout.
Cadre de renforcement du leadership de la CPI
Objectif
Collaboration
Personnel
Résultats
Compétences de base de la CPI
Attachement à la mission et aux valeurs de la Cour
Professionnalisme
Esprit d'équipe
Apprentissage et perfectionnement
Réaction à l'incertitude
Interaction
Réalisation des objectifs
Pour en savoir plus sur le
leadership et les
compétence fondamentales de la CPI.
Informations générales
- Conformément aux dispositions du Statut de Rome, la Cour s’attache à assurer une représentation géographique équitable et l’égalité des sexes au sein de son personnel, ainsi que la représentation des principaux systèmes juridiques du monde (pour les postes de juristes). Les ressortissants des pays figurant sur la liste des États non représentés et sous représentés sont vivement encouragés à postuler. Les candidatures féminines aux postes les plus élevés de la catégorie des administrateurs (classe P) et aux postes de fonctionnaires de rang supérieur (classe D) sont également vivement encouragées. La préférence sera donnée aux ressortissants des États parties au Statut de Rome, ou à ceux des États qui ont signé le Statut et sont engagés dans le processus de ratification, ou encore à ceux des États qui sont engagés dans le processus d’adhésion. Néanmoins, les candidatures de ressortissants d’États non parties pourront également être prises en considération.