’Un important Projet de développement œuvrant pour la protection sociale, recherche des candidatures en vue du recrutement d’un (01) Spécialiste en violences basées sur le genre.
MISSIONS
Placé sous l'autorité du Coordonnateur national du projet et sous la responsabilité directe du Chef de département du Développement et des sauvegardes, le Spécialiste en violences basées sur le genre (VBG) aura pour missions d’appuyer le projet dans la prévention, l’atténuation des risques et la réponse aux VBG, y compris l’Exploitation et Abus Sexuels/Harcèlement Sexuel (EAS/HS), liées à sa mise en œuvre.
TACHES ET RESPONSABILITES
Le Spécialiste en VBG aura pour tâches d’apporter un appui au projet et à la préparation de la nouvelle opération dans les domaines suivants :
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la mise en œuvre et la coordination des activités de prévention et réponse ainsi que d’atténuation des risques, en supervisant les contrats des prestataires et les prestations des consultants spécialistes en VBG, en assurant la mise en œuvre éthique et appropriée du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP), en collaborant avec les autres membres de l’Unité de Gestion de Projet (UGP), surtout les Spécialistes en sauvegardes environnementales et sociales, et en coordonnant les actions prévues avec les partenaires du projet et les structures gouvernementales impliquées dans sa mise en œuvre ;
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le suivi et l’évaluation des activités liées à la prévention, la réponse et l’atténuation des risques de d’EAS/HS, de Violence Contre les Enfants (VCE) et de VBG, en assurant le suivi éthique des indicateurs divers liés aux activités de prévention et réponse et au fonctionnement du MGP, en faisant l’analyse des différentes activités par rapport aux écarts dans la performance et aux ajustements à faire, et en contribuant aux rapports périodiques et au plan d’action du projet ;
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la mise en œuvre et la coordination des activités de prévention et réponse ainsi que d’atténuation des risques d’EAS/VBG/VCE ;
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la contribution à l’intégration des clauses spécifiques aux VBG dans les Dossiers d’Appels d’Offres (DAO), ainsi que dans les contrats, dans les termes de référence et dans les codes de conduite des prestataires (ONG, agences de paiement, etc.) ;
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la contribution à l’évaluation des dossiers des offres des prestataires afin de veiller à ce que l’efficacité du plan d’atténuation des risques d’EAS/HS, de VCE et de VBG du contractant soit prise en compte ;
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la contribution à l’élaboration des termes de référence pour le recrutement des consultants spécialistes en matière de VBG qui peuvent être engagés par les ONG pour appuyer la mise en œuvre des activités de prévention et réponse aux EAS/HS, VCE et VBG, y compris les mesures d’atténuation des risques, à l’attention des communautés affectées par le projet ;
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la supervision de l’ensemble des prestations de ces consultants spécialistes, ce qui pourrait comprendre les consultations communautaires, les formations des parties prenantes, les campagnes de sensibilisation, et le suivi de proximité des partenaires et du personnel du projet ;
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le développement et la mise en place d’un plan de formation sur les VBG tout au long du projet, qui comprendra, parmi d’autres, le personnel du projet, ainsi que les acteurs communautaires, et qui abordera les risques de VBG, la réponse appropriée et éthique aux cas de VBG, et la mise en œuvre du code de bonne conduite, et du MGP;
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la coordination et la mise en œuvre du MGP en ce qui concerne les questions liées aux VBG dans le cadre du projet, y compris un protocole de réponse aux cas de VBG, tout en assurant une approche « axée sur le/la survivant(e) » dans le projet pour faire en sorte que les personnes ayant vécues un incident de VBG reçoivent une assistance médicale, psychosociale et juridique conforme aux besoins de chacun(e), sous réserve du consentement du/de la victime et, tout en respectant son droit à la confidentialité et sécurité (ceci comprendra un suivi régulier sur le terrain pour vérifier le bon fonctionnement du MGP, les pistes d’entrée appropriées, et la qualité des services dans le circuit de référencement) ;
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le respect des principes directeurs concernant la confidentialité et la sécurité dans la collecte, le stockage, et le partage éthique des données liées aux plaintes de VBG ;
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la collaboration avec les autres experts de l’UGP, notamment les deux Spécialistes en charge des sauvegardes environnementales et sociales, dans le cadre de leurs activités ;
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la participation aux réunions périodiques de coordination du projet et, si nécessaire, des sorties de supervision, afin de récolter les retours des prestataires sur la mise en œuvre du MGP, pour pouvoir adapter le mécanisme en se servant des leçons apprises ;
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l’information et la participation, au cas échéant avec les structures gouvernementales, au niveau des zones d’intervention sur les activités et mesures d’atténuation des risques de VBG menées dans le cadre du Projet ;
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la mise en place du plan de suivi et d’évaluation des activités relatives à la prévention et la gestion des cas de VBG, en coordination et avec l’appui du spécialiste en suivi et évaluation de la Banque mondiale, assorti des indicateurs de résultats et leurs valeurs cibles, ce qui permettra à l’Expert(e) en VBG de récolter systématiquement et de façon conforme aux principes directeurs et aux bonnes pratiques, les retours de la communauté sur le fonctionnement du MGP (y compris le code de bonne conduite du projet) et les autres services d’assistance aux survivant(e)s ;
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le suivi des indicateurs relatifs au fonctionnement du MGP, notamment concernant le rapportage et le suivi des plaintes de VBG liées au projet (ceci doit être fait tout en respectant le protocole de réponse aux cas de VBG et les principes directeurs de gestion des cas de VBG) ;
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la tenue à jour et la communication de manière périodique de l’outil de suivi (e.g., tableau) résumant les informations relatives aux contrats des prestataires ou consultants relatifs aux VBG, les codes de bonne conduite mis en vigueur, et les dates de formation des ouvriers des entreprises et aussi du personnel du projet ;
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la documentation des bonnes pratiques ou d’histoires à succès vécues suite à la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG;
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l’évaluation des activités du projet pour apprécier l’adéquation avec les exigences nationales et celles de la Banque mondiale en matière de prévention et gestion des cas de VBG;
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l’analyse et l’explication des écarts entre les réalisations et les prévisions ainsi que la formulation de toute recommandation appropriée pour améliorer les performances en matière de prévention et gestion des cas d’EAS/HS/VCE et VBG ;
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la proposition des ajustements au programme d’activités de prévention et gestion des cas de VBG et les mesures appropriées pour assurer leur bonne exécution ;
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la rédaction des rapports périodiques (mensuels, trimestriels et annuels) contenant l’évolution de la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG du projet et des prestations des partenaires de mise en œuvre (ONG, agences de paiement) et des consultants d’appui ;
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la documentation systématique et le suivi de tous les cas d’EAS/HS/VCE et VBG qui viendraient à être identifier sur le projet ;
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la contribution à la préparation des plans d’action annuels, ainsi qu’à la rédaction des rapports périodiques du projet (mensuels, trimestriels et annuels) et la veille à la prise en compte adéquate des aspects VBG dans lesdits rapports ;
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l’appui au processus d’élaboration du Registre Social Unique (RSU) ainsi que d’autres activités de préparation du Programme d'appui à l'autonomisation des Ménages Pauvres et Vulnérables (PAMPV) ;
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la contribution à la préparation, la validation et éventuellement la mise en œuvre des instruments (Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), Evaluation sociale, Plan d'engagement Environnemental et Social (PEES), Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP), Procédures de Gestion de la Main d'œuvre (PGMO) et Évaluation des Risques Sécuritaires-Plan de Gestion de la Sécurité (ERS-PGS)) de la nouvelle opération.
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Être âgé de 58 ans au maximum ;
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Être de nationalité Burkinabè ;
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Avoir un diplôme de Bac+4 ou équivalent, en sciences sociales, travail social, en droit, en gestion des projets, ou toute autre discipline similaire ;
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Avoir au moins cinq (05) ans d’expérience professionnelle globale ;
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Avoir une bonne connaissance et une expérience directe des exigences de la Banque mondiale en matière de gestion et atténuation des risques d'EAS/HS serait un atout ;
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Avoir au moins trois (03) ans d’expérience dans la supervision des activités de prévention et lutte contre les EAS/HS et VBG ;
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Avoir au moins trois (03) ans d’expérience dans la conduite des campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes, l’égalité de sexe, les VBG, et/ou la santé de la reproduction serait un atout ;
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Avoir une bonne connaissance des outils du Système de gestion de l’information sur les VBG (GBVIMS) serait un atout ;
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Avoir une excellente connaissance des principes directeurs et éthiques qui gouvernent le travail avec les survivants (e)s de VBG et des bonnes pratiques dans la mise en œuvre des activités de prévention et lutte contre les VBG;
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Disposer d’une bonne expérience des méthodes de collecte et d’analyse des données sur les VBG ;
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Avoir des capacités dans l’analyse situationnelle des problématiques liées aux VBG ;
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Avoir de bonnes connaissances des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale, serait un atout ;
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Avoir une bonne connaissance de la législation nationale burkinabè en matière de VBG ;
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Avoir une excellente maîtrise du français et une bonne capacité de rédaction des rapports ;
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Avoir une bonne maîtrise des outils informatiques (traitement de textes, tableurs, Internet et Intranet, etc.).