Titre: Évaluation de la Advertisement_Consultancy pour les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire au Sahel
1.1 Contexte
L’augmentation des conflits armés, la détérioration de la sécurité, la pauvreté chronique et les chocs causés par des phénomènes météorologiques extrêmes tels que la sécheresse et les inondations jouent un rôle essentiel dans l’insécurité alimentaire dans les pays du Sahel. Plus de 80 pour cent de la population dépend presque exclusivement de sa production agricole pour son économie et sa consommation.
Les phénomènes météorologiques extrêmes affectent les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations de plusieurs façons, notamment en réduisant la productivité des cultures associée à la chaleur et au stress dû à la sécheresse et en augmentant les dommages causés par les ravageurs. Ils entraînent également des pénuries de fourrage, des décès de bétail et une perturbation des schémas de transhumance, augmentant les conflits sur les ressources naturelles et accélérant l’urbanisation. Cela a eu des effets désastreux sur l’approvisionnement alimentaire, provoquant des pénuries alimentaires et des flambées des prix.
L’impact dévastateur d’un conflit généralisé sur la production, les marchés, la sécurité alimentaire et la nutrition au Sahel est bien documenté. Les populations doivent faire face à la destruction et au vol de leurs biens d’équipement, à la réduction de l’accès à la terre, à la main-d’œuvre et à d’autres intrants essentiels, ce qui limite leur capacité à se nourrir et à faire face aux effets de la détérioration des conditions climatiques.
Garantir l’accès à la nourriture pour les personnes touchées par le déplacement et la crise et renforcer leurs moyens de subsistance est considéré comme une étape cruciale vers l’autosuffisance. De ce point de vue, les interventions en matière de moyens de subsistance et de sécurité alimentaire (EFT) sont devenues de plus en plus une priorité dans les programmes nationaux du NRC au Sahel. Le NRC a fourni une assistance EFT aux personnes touchées par le déplacement par le biais de la distribution générale de nourriture (en nature), de l’aide en espèces, de l’appui à la reconstitution du bétail (distribution de petits ruminants, vaccination), de l’assistance agricole (distribution de semences, d’outils agricoles et d’autres intrants) et de la diversification des moyens de subsistance en facilitant l’accès aux activités génératrices de revenus.
La profondeur et l’ampleur de la crise humanitaire au Sahel se sont considérablement élargies au cours des trois dernières années en raison des déplacements, des conflits prolongés et du changement climatique. La crise ukrainienne a aggravé la situation, provoquant une inflation et une hausse encore plus élevée des prix des denrées alimentaires, tandis que les effets résiduels de la COVID19 se font encore sentir. La crise alimentaire devrait s’aggraver en 2023. Des projections désastreuses d’insécurité alimentaire de masse se matérialisent au Burkina Faso, au Mali et au Niger. À ce jour, les programmes et le financement de la réponse humanitaire n’ont pas réussi à relever ces défis multiples et croissants auxquels sont confrontées les populations vulnérables au Sahel.
Le NRC a l’ambition de développer et d’élargir davantage ses programmes EFT, en fournissant une aide alimentaire et des moyens de subsistance de plus en plus suffisante, appropriée et holistique aux personnes touchées par le déplacement au Sahel. C’est dans ce cadre qu’une évaluation a été commandée, afin d’évaluer les résultats des interventions précédentes, d’identifier les lacunes et de fournir des informations sur les meilleures pratiques qui pourraient être mises à l’échelle pour un impact plus important dans le Sahel et potentiellement au-delà.
1.2 Présence et action du CNRC
En plus de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance, le NRC met en œuvre des activités dans cinq autres secteurs ou compétences de base : protection contre la violence, WASH, information, conseil et assistance juridique (ICLA), éducation et abri. Au sein de sa région Afrique centrale et de l’Ouest, le NRC a des bureaux de pays au Cameroun, en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Nigéria et dans les pays du Sahel central, à savoir le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Au Mali, les interventions de l’EFT concernent les régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka. Au Burkina Faso, les interventions de l’EFT sont concentrées dans le Centre-Nord (Kaya, Boussouma, Tougouri, Kongoussi, Korsimoro, Boala, Mané) et dans la région du Sahel (Bani, Sebba, Dori). Au Niger, des projets EFT ont été actifs à Tillabery (Ayorou, Tillabéry, Ouallam, Abala, Tera, Tera, Gothey, Sakoira) et à Maradi (Guidan Roumji). Chaque bureau de zone est géré par un chef de secteur qui est chargé de superviser l’exécution du programme et les fonctions d’appui dans ce lieu.
Dans chacun de ces pays, le chef de programme et les spécialistes des compétences techniques de base travaillent au niveau national et sont responsables du renforcement des capacités, de la qualité des programmes, de l’élaboration de nouveaux programmes et de la coordination avec d’autres acteurs humanitaires et organisations partenaires locales dans le pays. Ils travaillent également en étroite collaboration pour coordonner les approches dans les six secteurs techniques du CNRC.
- L’intervention du CNRC spécifique à l’évaluation
Le NRC met en œuvre des projets sur les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire au Mali depuis 2015 et au Burkina Faso et au Niger depuis 2020. Les interventions comprennent l’aide alimentaire d’urgence (en espèces et/ou en nature), l’assistance agricole, la gestion des ressources naturelles (conservation de l’eau et des sols, défense et restauration des sols) et le soutien aux activités génératrices de revenus par le renforcement des capacités des entreprises et l’accès au capital de démarrage.
Le programme d’EFT du Mali utilise l’approche des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), permettant aux communautés d’accroître l’accès et le contrôle des ressources et d’utiliser leur pouvoir collectif pour surmonter les obstacles sociaux et financiers. Le Mécanisme de Réponse Rapide (MRR) est une autre approche bien développée (en particulier au Mali) dans laquelle l’aide alimentaire d’urgence joue un rôle fondamental. Au Burkina Faso, le CNRC a récemment diversifié ses activités d’EFT en intégrant les énergies renouvelables et l’emploi des jeunes par le biais de la formation professionnelle. Dans les trois pays, les interventions de l’EFT sont généralement intégrées dans des programmes multisectoriels englobant la protection contre la violence, l’éducation, WaSH, les abris et l’ICLA.
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Calendrier But de l’évaluation et utilisation prévue
2.1 Objectif général
2.1.1. Renforcer les programmes de sécurité alimentaire du COR dans la région du Sahel afin de s’assurer que le COR investit ses ressources de manière appropriée et reste pertinent. L’évaluation mettra ainsi en évidence les principales tendances régionales et les capacités existantes, et identifiera les domaines dans lesquels le COR devrait renforcer son soutien aux programmes de sécurité alimentaire à travers le Sahel.
2.1.2. Déterminer si, comment et où le CNRC a fourni la meilleure modalité d’intervention disponible pour les populations ciblées.
2.1.3. Identifier le rôle spécifique de la compétence de base en sécurité alimentaire dans le renforcement de la résilience dans les communautés cibles (vis-à-vis et en synergie avec d’autres CC), en gardant à l’esprit l’accent mis par le NRC sur les déplacements de conflits.
2.1.4. Identifier la contribution de la compétence de base en matière de sécurité alimentaire à la programmation des moyens de subsistance et les domaines dans lesquels le CNRC devrait concentrer ses efforts dans ce domaine, en gardant à l’esprit le mandat et la politique du programme du CNRC.
2.1.5 Déterminer les pratiques exemplaires qui sont déjà mises en œuvre ainsi que les questions qui nécessitent une attention particulière afin d’améliorer la conception des programmes de l’EPA du CNRC dans les pays ciblés et, plus généralement, dans l’ensemble de la région. L’évaluation visera à comprendre la pertinence, la couverture, la qualité et les résultats (efficacité) des programmes examinés, ainsi que leurs liens avec d’autres compétences de base, afin de déterminer ce qui fonctionne bien et ce qui peut être amélioré, en gardant à l’esprit l’accent mis par le CNRC sur l’amélioration de la programmation intégrée.
2.2 Comment l’évaluation sera-t-elle utilisée?
Le rapport d’évaluation servira à cerner les pratiques exemplaires, les lacunes et les leçons apprises dans les programmes de l’EPA du CNRC au Sahel, et à partager les constatations pertinentes avec l’ensemble de la communauté du CNRC, dans l’ensemble de la région de l’ACF et au-delà. Les lacunes relevées seront classées par ordre de priorité pour que le bureau régional prenne des mesures correctives et soutienne. L’évaluation et ses recommandations serviront à renforcer la conception des projets tout au long de la mise en œuvre des stratégies régionales et nationales actuelles (2022-2025).
2.3 Par qui sera-t-il utilisé?
L’évaluation sera utilisée par l’équipe du programme régional du CWA, la Section mondiale de l’élaboration et de l’appui des programmes des opérations sur le terrain (en particulier le conseiller de l’EFT) et les spécialistes du CC au niveau des pays, les chefs de programme et les DC, afin de renforcer l’élaboration de stratégies futures et la conception des programmes. Aux niveaux national et régional, les conclusions seront partagées avec d’autres acteurs humanitaires et le gouvernement, le cas échéant.
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Portée et champs d’enquête
3.1 Portée
Cette évaluation couvrira tous les programmes de l’EPA mis en œuvre entre 2020 et 2022.
La couverture géographique doit inclure les trois pays du Sahel dans lesquels le COR est actif : le Mali, le Burkina Faso et le Niger (bien que l’utilisation de données secondaires puisse permettre une portée géographique réduite en termes de collecte de données primaires pour cette évaluation).
Dans le(s) pays(s) sélectionné(s) pour la collecte de données primaires, on s’attend à ce que tous les domaines d’activité du CNRC soient couverts. Ces domaines sont :
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Au Mali : Mopti, Gao, Tombouctou et Ménaka
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Au Burkina Faso : Kaya et Dori
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Au Niger : Tillabery et Maradi
Les évaluateurs s’entretiendront également avec l’équipe CWARO du NRC afin d’obtenir une vue régionale de la dynamique entre les trois pays du Sahel et d’éclairer les futures décisions et stratégies programmatiques régionales pour l’EFT au Sahel.
Une liste des projets mettant en œuvre les composantes de l’EFT dans les pays cibles entre 2020 et 2022 sera fournie aux évaluateurs. Au cours de la période prévue, il y a eu 10 projets mettant en œuvre des composantes de l’EFT au Burkina Faso, 7 au Niger et 13 au Mali. Les évaluateurs sélectionneront un échantillon de ces projets à examiner en profondeur, en veillant à ce qu’un éventail de sujets, d’emplacements et de types de projets soit couvert. Ils devront également s’entretenir avec le personnel clé de chaque bureau du NRC, ainsi qu’avec les parties prenantes locales (autorités, représentants des communautés, bénéficiaires) et d’autres acteurs humanitaires.
3.2 Champs d’enquête
Dans l’ensemble, l’évaluation s’efforcera de répondre aux questions stratégiques suivantes, qui comportent chacune plusieurs sous-questions. Il s’agit de questions générales, qui doivent être appliquées spécifiquement aux programmes Moyens de subsistance et Sécurité alimentaire.
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Le CNRC rejoint-il les bonnes personnes?
a) Comment le CNRC a-t-il pris des décisions quant à l’endroit où mettre en œuvre ses programmes de l’EPA, y compris les localités et les personnes à cibler?
b)Dans quelle mesure le NRC a-t-il pris en compte les besoins des différents groupes dans la conception du programme (sexe, âge, handicap, appartenance à un groupe minoritaire) et comment s’assurer que ces groupes particuliers ont une chance égale d’atteindre les résultats du programme ?
c)Y a-t-il des preuves que des adaptations ont été apportées aux différentes phases du projet afin d’accroître l’accès de ces groupes? Du point de vue du personnel du CNRC, quels sont les principaux défis et pressions qui pourraient empêcher le CNRC de joindre les « bonnes personnes »? Quels seraient les compromis
d) d’apporter des modifications au programme qui permettraient au CNRC de mieux atteindre les bonnes personnes – des compromis en termes de calendrier, de qualité et de coût par produit, par exemple?
2) Le CNRC fait-il ce qu’il faut?
a) La réponse est-elle jugée appropriée en fonction des besoins et des priorités de la population touchée?
b) Pourquoi le programme était-il approprié ou non? Quels facteurs clés ont rendu la réponse appropriée ou inappropriée? Y a-t-il des preuves de cela?
c) Comment le CNRC peut-il adapter son programme pour assurer une réponse plus appropriée, en particulier être plus innovant pour surmonter certains des problèmes d’accès et de mise en œuvre
d) Dans quelle mesure les préoccupations en matière de protection, de genre et d’environnement sont-elles prises en compte et intégrées dans les programmes de sécurité alimentaire?
e) Une modalité ou une combinaison particulière de modalités a-t-elle entraîné un changement significatif dans la vie des participants aux projets (en termes de conditions économiques, de moyens de subsistance et de sécurité alimentaire)? Quelle a été l’importance de ce changement et comment s’est-il produit?
f) Y a-t-il des facteurs sous-jacents indépendants de la volonté des projets qui ont influé sur leur rendement et l’atteinte des résultats?
3. Le CNRC travaille-t-il efficacement pour assurer la qualité des programmes?
a) Dans quelle mesure la structure RH des équipes de l’EPA du CNRC est-elle adaptée pour assurer la qualité des programmes?
4. Question d’orientation stratégique de l’évaluation de CNRC 2023 : Dans quelle mesure permettons-nous la participation des personnes et des collectivités avec lesquelles nous travaillons à l’appui de programmes efficaces, sécuritaires et de qualité?_
a) Preuve de l’effet positif ou négatif de la participation
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Dans quelle mesure la participation a-t-elle amélioré la conception et la mise en œuvre du programme?
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Y a-t-il des preuves que la participation des personnes et des collectivités avec lesquelles le CNRC travaille a permis d’accroître la sécurité ou les risques pour le groupe cible?
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Y a-t-il eu des conséquences négatives des pratiques de participation?
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b)Apprendre et s’améliorer :
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Le CNRC doit-il faire mieux/différemment pour améliorer la participation? Quelles mesures spécifiques devrait-elle prendre compte tenu du contexte et des obstacles rencontrés par le programme?
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Méthodologie
La méthodologie attendue déployée pour répondre aux champs d’enquête de la présente évaluation comprend :
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Examen des tendances pertinentes en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de stratégies d’adaptation aux moyens de subsistance et d’économie dans la région au cours de la période d’évaluation, en ce qui concerne les populations préoccupantes du CNRC.
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Examen de la documentation interne du projet, y compris les documents de stratégie, les rapports et les données de surveillance.
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Entrevues avec des informateurs clés à l’administration centrale, au bureau régional et au bureau de pays (SPR, DC, HoP, spécialistes des services financiers, autres conseillers CC et conseillers thématiques).
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Entretiens avec des informateurs clés avec des parties prenantes clés dans chaque pays cible (gouvernement, ONU, OING, ONG, Clusters, ...).
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Discussions de groupe / entrevues avec des participants au projet et, dans la mesure du possible, des non-participants.
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Suivi et apprentissage de l’évaluation
Les résultats seront utilisés pour éclairer la mise en œuvre et les décisions stratégiques tant au niveau national que régional, et en particulier éclaireront la stratégie nationale et régionale de l’EFT pour 2024 et au-delà.
Une réponse de la direction sera élaborée dans le mois suivant la finalisation du rapport d’évaluation. Cela fera l’objet d’un suivi et d’un suivi par le conseiller régional de l’EFT et le directeur des programmes régionaux, et un examen de la mise en œuvre de la réponse sera programmé 6 mois après la finalisation du rapport d’évaluation.
Un plan de diffusion sera élaboré pour veiller à ce que les apprentissages importants soient partagés avec les intervenants internes et externes.
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Gestion de l’évaluation
The person responsible for ensuring that this evaluation takes place is the Regional Programmes Director for the CWA region. An evaluation manager has been appointed to internally coordinate the process and will be the evaluation team’s main focal point.
An evaluation Steering Committee (SC) has been established by NRC, with the following members:
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CWA Regional Programmes Director (chair)
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CWA Monitoring & Evaluations Advisor (manager)
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CWA Conseiller en moyens de subsistance et sécurité alimentaire (membre)
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Conseiller des programmes régionaux du SCA Sahel (membre)
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MALI Spécialiste des moyens de subsistance et de la sécurité alimentaire (MEMBRE)
Le Comité directeur supervisera l’administration et la coordination globale, y compris le suivi des progrès. Les principales fonctions du comité directeur seront les suivantes :
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établir le cadre de référence de l’évaluation;
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Sélectionner le(s) évaluateur(s);
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Examiner et commenter le rapport initial et approuver la stratégie d’évaluation proposée;
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Examiner et commenter l’ébauche du rapport d’évaluation;
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Établir une stratégie de diffusion et d’utilisation.
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Livrables
Le consultant exécutera, sur la base d’un plan de travail convenu :
Produit livrable 1 : Ébauche du rapport initial de l’évaluation - L’ébauche du rapport initial (à l’aide du modèle normalisé du CNRC) devrait énoncer tout changement proposé à la méthodologie ou toute autre question importante dans la poursuite de l’évaluation. Le rapport initial :
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Inclure un examen documentaire;
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décrire le cadre conceptuel qui sera utilisé pour entreprendre l’évaluation;
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Présenter une matrice d’évaluation, décrivant en détail l’approche de collecte des données, la méthodologie d’évaluation, c’est-à-dire la façon dont les questions d’évaluation seront répondues au moyen de méthodes de collecte de données, de sources de données, d’échantillonnage et de critères de sélection;
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Inclure des instruments de collecte de données;
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Fournir un plan de travail détaillé pour l’évaluation, qui indique les phases de l’évaluation et les principaux produits livrables;
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établir un plan de collecte de données, d’entrevues ou de discussions;
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Présenter un plan d’analyse des données;
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Établissez la liste des principaux intervenants à interviewer.
Produit livrable 2 : Rapport initial final de l’évaluation – Le rapport initial sera finalisé après consultation des membres du comité directeur et validé par eux.
Produit livrable 3 : Ébauche du rapport d’évaluation (25 pages maximum) – en français) – y compris un résumé des principales constatations (en français et en anglais), des conclusions et des recommandations, ainsi que toutes les données primaires recueillies au cours de cette évaluation.
Le projet de rapport d’évaluation sera produit après la conduite du travail sur le terrain et des réunions de rétroaction avec le comité directeur.
Produit livrable 4 : Un rapport d’évaluation final (maximum de 25 pages, en français) structuré comme suit :
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Page couverture
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Liste des acronymes et abréviations
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Une table des matières
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Un résumé (en français et en anglais)
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Introduction et contexte
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Portée et objectifs de l’évaluation
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Méthodologie
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Limitations
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Résultats
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Conclusions
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Enseignements tirés et recommandations
Annexes du rapport, y compris :
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Mandat
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Matrice d’évaluation
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Liste des documents consultés
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Outils d’évaluation
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Liste des personnes et organisations/institutions consultées
Un plan de réponse de la direction sera préparé par le Comité directeur après la finalisation de l’évaluation. Il précisera les actions clés à entreprendre, les partenaires clés à impliquer dans l’exécution de ces actions et le calendrier de mise en œuvre.
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Calendrier et budget
Cette évaluation devrait commencer le 27 février 2023 et nécessitera environ 40 jours ouvrables. Les phases suivantes doivent être suivies (voir la RIT ou le cadre de référence).
Le budget de cette évaluation est limité à 50 000 $. Le CNRC encourage fortement les soumissionnaires à fixer le prix de leurs offres de façon concurrentielle, car cet aspect sera pris en considération lors de la sélection de la soumission gagnante.
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Équipe de consultants en évaluation
Le CNRC sollicite des manifestations d’intérêt de la part de particuliers et d’entreprises pour cette mission.
Les consultants doivent avoir :
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Diplôme universitaire du niveau du master en études humanitaires/du développement, sciences sociales, statistiques ou dans d’autres domaines liés à la fourniture d’une aide humanitaire dans les domaines des moyens de subsistance et de la sécurité alimentaire;
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Expérience dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et en particulier dans l’évaluation des programmes de l’EPA dans les contextes humanitaires;
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Bonne connaissance des méthodes de collecte de données à l’aide de tablettes et de systèmes CAPI et capacité à analyser, synthétiser, présenter et rédiger des rapports clairs;
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Expertise démontrée dans la gestion de la collecte et de l’analyse de données à méthodes mixtes dans des contextes humanitaires;
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Expert en communication, rédaction et synthèse en français;
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Minimum de 5 ans d’expérience en recherche quantitative et qualitative et d’expérience;
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Compréhension technique de la programmation de l’EPA;
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Une connaissance adéquate des cultures et des langues locales et du contexte social, économique et politique de la région du Sahel est un atout. La composition de l’équipe doit être équilibrée pour permettre une couverture exhaustive des divers aspects de l’évaluation énoncés dans le présent mandat, y compris les questions transversales.
Comment postuler
Documents d’appel d’offres
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Pour plus d’informations, veuillez envoyer vos demandes à :sn.procurement@nrc.no avant la date de clôture
Processus de soumission
Toutes les entreprises/consultants intéressés et admissibles sont priés de soumettre leurs offres à sn.procurement@nrc.no
Date limite: Toutes les offres doivent être soumises au plus tard le 24 février 2023 à 5h00 (heure de Dakar) par email à sn.procurement@nrc.no
Les offres tardives seront automatiquement rejetées.