(PNUD/Burkina) Recrutement d'un Chef d’équipe Environnement & Energie

Le Burkina Faso s’est engagé le 15 juin 2017 à mettre en œuvre l’objectif de Neutralité en matière de dégradation des terres d’ici à 2030, en restaurant 5.16 millions ha (100%) des terres dégradées par rapport à la période de référence (2002-2013), soit 19% du territoire national, tout en maximisant les efforts pour réduire et contrôler la vitesse de dégradation des terres de sorte à atteindre la NDT. Des progrès notables ont été également enregistrés sur la période 2016-2019 en matière de promotion de l’électrification, des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Le nombre de localités électrifiées est passé de 625 à 1049 portant le nombre d’abonnés au réseau électrique à 774 726 contre 618 164 en 2016 et le taux de couverture électrique national à 41,83% contre 33,55% en 2016. Au total, 915 695 lampes LED ont été installées au profit de 500 000 ménages raccordés au réseau de la SONABEL et 10 500 lampadaires à diodes électroluminescentes installés dans 25 villes. A cela s’ajoutent les lampes et chauffe-eaux solaires installés au profit des CSPS et écoles dans les localités rurales.

L’action publique de gestion des ressources forestières et fauniques sur la période 2016-2019 a permis d’améliorer les conditions de vie des couches vulnérables et d’accroître la production et la transformation des Produits forestiers non ligneux (PFNL).

En 2018, la quantité cumulée des PFNL collectés a atteint 2 852 078 tonnes avec un taux annuel de transformation de ces produits de 63,36%. En matière de production, de transformation et de commercialisation du miel, les appuis apportés ont permis d’exporter en 2019, 306 925 kg de miel. En matière de gestion durable des ressources naturelles, 24 731 821 plants ont été mis en terre sur la période 2016-2020 avec un taux de survie après une saison sèche de plus de 50%. La proportion des aires de protection faunique sous aménagement est passée de 50% à 75% sur la même période. En matière d’amélioration des capacités d’adaptation des populations et des écosystèmes au changement climatique, la période 2016-2020 a été marquée par la vulgarisation de technologies innovantes qui a permis de porter le taux d’adaptation au changement climatique à 86%.
Le Burkina Faso a également renforcé son cadre institutionnel de promotion de l’économie verte ainsi que le recours aux instruments financiers d’intervention en la matière, notamment le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE). La conception de la stratégie et l’opérationnalisation amorcée des Eco-villages contribuent également la dynamisation de la transition vers une économie verte. Quant à l’atténuation des effets néfastes du changement climatique, le niveau de séquestration annuelle nette de carbone forestier a été accru grâce : (i) au renforcement de la préservation des écosystèmes naturels ; (ii) à l’accroissement des stocks de carbone à travers l’apurement des aires classées ; (iii) à la récupération des terres dégradées dans les zones protégées ; (iv) à l’aménagement des aires de protection faunique et de forêts classées et (v) aux actions de reboisement.
Les défis majeurs du Burkina Faso en matière de l’environnement et énergie sont : (i) l’industrialisation de la transformation des produits forestiers non ligneux ; —ii) l’amélioration des campagnes de reboisement et la sécurisation des aires classées ; (iii) l’intégration de l’environnement, du développement durable et du changement climatique dans les instruments de programmation et de budgétisation ; (iv) la prise en compte de l’économie verte dans les habitudes de consommation des ménages et les modes de production des entreprises ; (v) le renforcement des systèmes d’information et la capacitation des acteurs et institutions impliqués dans l’adaptation au changement climatique ; —vi) le développement de mécanismes, techniques ou technologiques de résilience climatique efficaces ; vii) la production d’une quantité et qualité d’énergie électrique permettant de couvrir la demande nationale ; —viii) la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, (ix) la protection et la restauration des écosystèmes d’eau douce ; (x) l’amélioration durable de la disponibilité de l’eau à des fins de productions agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques.
Dans la cadre de son programme pays 2018-2022, le PNUD fournit un appui au Gouvernement en matière de solutions durables aux défis d’Environnement, de Changement Climatique, d’Energie en même temps que dans l’atteinte des ODD.

Ainsi, les priorités du PNUD Burkina Faso dans le domaine portent essentiellement sur : l’intégration de la durabilité environnementale dans les processus de planification et de budgétisation ; la promotion des approches intégrées de développement au niveau local ; la promotion d’un accès accru aux services énergétiques, à l’emploi décent et aux services financiers décentralisés ; la gestion durable des terres et des ressources en eau qui contribue à des pratiques agricoles durables ; l’adaptation au changement climatique et la conservation de la biodiversité ; la promotion du genre et la promotion de la transition vers une économie verte.

Sous la supervision générale du Représentant Résident du PNUD, et sous la supervision directe de la Représentante Résidente Adjointe, le/la Chef(fe) d’Equipe du Programme Environnement et Energie est responsible dudit Programme tout en assumant toutes les activités liées à la gestion et la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des projets qui lui sont assignés.

Il/elle effectue l’analyse politique, sociale et économique des tendances et guide la formulation, la gestion et l’évaluation des activités dans le domaine de l’environnement et l’énergie.

Il/elle donne son avis et conseils en conséquence, notamment dans le sens du développement des capacités pour une meilleure appropriation nationale des politiques et programmes dans ces domaines. Le/la Chef(fe) d’Equipe dirige l’équipe du Programme environnement et énergie, pilote la planification stratégique, la planification du travail de l’équipe, participe à la formulation et la mise en œuvre des stratégies de mobilisation des ressources, et de développement de partenariats du Bureau Pays. Il/elle contribue à la formulation et la mise en œuvre d’une stratégie de communication et de plaidoyer dans le domaine de l’Environnement et l’Energie et coordonne la concertation du réseau de partenaires techniques et financiers.
Il/elle supervise les membres de l’unité et coordonne les activités du personnel de projets de son portefeuille. Il/elle anime le travail d’équipe et agit en étroite collaboration avec les autres unités des Programmes et avec la section Opérations, du siège du PNUD, des autres agences onusiennes, les officiels du gouvernement, les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, et la société civile, en vue d'assurer le succès de la mise en œuvre du Programme d’assistance du PNUD en matière d’Environnement et d’Energie.