L’ESPRIT ALIMA : La raison d’être d’ALIMA est de sauver des vies et de soigner les populations les plus vulnérables, sans aucune discrimination identitaire, religieuse ou politique, à travers des actions basées sur la proximité, l’innovation et l’alliance d’organisations et d’individus. Nous agissons avec humanisme, impartialité et dans le respect de l’éthique médicale universelle. Pour accéder aux patients et aux patientes, nous nous engageons à intervenir de façon neutre et indépendante.
ALIMA promeut et défend les principes des droits humains fondamentaux. ALIMA a une approche de tolérance zéro envers les personnes coupables d’actes de violences sexistes et sexuelles ainsi qu’envers l’inaction face à des faits de violence supposés ou avérés. La protection des personnes bénéficiant et impactées par notre intervention est notre priorité absolue dans tout ce que nous faisons. Toute personne collaborant avec ALIMA s’engage à :
● Respecter la charte, le code de conduite, les politiques institutionnelles incluant la politique de protection contre les abus de pouvoir et les violences sexistes et sexuelles, la politique de prévention de la corruption et de la fraude ;
● Signaler toute violation aux politiques, documents cadre et procédure à une supérieure, un supérieur, une référente, un référent.
SOIGNER – INNOVER – ENSEMBLE : Depuis sa création en 2009, ALIMA a soigné plus de 7 millions de patients, et déploie aujourd’hui ses opérations dans 12 pays d’Afrique. En 2020, nous avons développé 67 projets de réponse médicale humanitaire pour répondre aux besoins de populations touchées par les conflits, les épidémies et l’extrême pauvreté. L’ensemble de ces projets se font en appui aux autorités sanitaires nationales à travers près de 357 structures de santé (dont 45 hôpitaux et 312 centres de santé). Nous travaillons en partenariat, notamment avec des ONGs locales, dès que cela est possible afin de nous assurer que nos patients bénéficient de l’expertise là où elle se trouve, que ce soit au niveau de leur pays ou du reste du monde. Par ailleurs, pour améliorer la réponse humanitaire, nous menons des projets de recherches opérationnelles et cliniques, notamment pour lutter contre la malnutrition et les fièvres hémorragiques virales.
L’ÉQUIPE ALIMA : Plus de 2 000 personnes œuvrent actuellement pour ALIMA. Les équipes terrain, au plus proche des patients, reçoivent leur support des équipes de coordination généralement basées en capitale des pays d’intervention. Celles-ci reçoivent le support des 4 équipes desk et de l’équipe du service urgences et ouvertures basées au siège opérationnel de Dakar, Sénégal. Les équipes de Paris et New-York travaillent activement à la collecte de fonds ainsi qu’à la représentation d’ALIMA. Le reste de la Galaxie ALIMA comprend des individus et des équipes partenaires qui travaillent pour le compte d’autres organisations telles que les ONGs médicales BEFEN, Alerte Santé, SOS Médecins, KEOOGO, AMCP-SP, les organismes de recherche PAC-CI, Inserm, les Universités de Bordeaux ou de Copenhague, l’ONG Solidarités International et bien d’autres.
NOS PAYS D’INTERVENTIONS : Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Soudan, Soudan du Sud, Tchad.
ALIMA au BURKINA FASO
Depuis 2015, l’escalade de la violence au Burkina Faso a entraîné une dégradation sans précédent de la situation humanitaire du pays. En 2021, OCHA estime que plus de 3,5 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire dans les 6 régions prioritaires. La crise actuelle au Burkina Faso est de loin la plus grande crise de protection du Centre Sahel (Mali, Niger et Burkina). Sur les 1,5 millions de personnes déplacées internes du fait des conflits et des violences dans la sous-région, 69% (1,03 millions) sont au Burkina Faso. Le Conseil National des Secours d’Urgence (CONASUR) au 31 janvier 2021, compte 1 097 462 PDIs soit une augmentation de 78% par rapport au 27 janvier 2020. Les régions les plus touchées sont le Centre-Nord avec 438 558 (40%), le Sahel avec 353 721 (32,2%) et le Nord avec 84 687 PDIs (7,7%).
Au Burkina, ALIMA travaille en consortium avec Keoogo et SOS Médecins BF afin d’apporter une réponse médicale de qualité adaptée à chaque situation de crise humanitaire. Keoogo est une association nationale qui offre de façon directe ou via des partenariats, des services de protection, de soins médicaux et de réhabilitation aux enfants particulièrement vulnérables. SOS Médecins Burkina Faso est une association nationale qui intervient sur des situations d’urgences sanitaires, la malnutrition et la prise en charge de personnes concernées par l’infection VIH/SIDA dans les populations à risque.
Face à l’augmentation des besoins médico–nutritionnels des populations hôtes et déplacées, le consortium ALIMA/Keoogo/SOS Médecins BF a renforcé sa réponse aux urgences dans les régions du Nord (DS de Thiou, DS de Ouahigouya) et du Centre-Nord (DS de Tougouri, DS de Barsalogho et DS de Kaya).
Les stratégies développées ont pour objectifs de :
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D’appuyer la prise en charge des urgences médico-nutritionnelles et chirurgicales
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De rétablir l’accès aux soins primaires par la réouverture des centres de santé fermés
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D’atteindre les populations les plus vulnérables par la mise en œuvre de cliniques mobiles/postes de soins avancés
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D’améliorer l’offre de soins à base communautaire dans les aires de santé en difficulté
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De prévenir et traiter les troubles psychosociaux des populations bénéficiaires
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De renforcer les capacités de réponse au urgences sanitaires
Par ailleurs, en réponse à l’épidémie de COVID-19, le consortium ALIMA/Keoogo/SOS Médecins BF a appuyé le Ministère de la Santé pour renforcer les mesures de prévention et de contrôle des infections et respecter les standards requis en matière de prise en charge médicale dans 3 CHU (CHU de Tengandogo, CHU de Bogodogo et CHU de Yalgado) et 1 CHR (CHR de Kaya).
TYPOLOGIE DU POSTE
Ce projet 1000 jours s’inscrit dans le cadre d’un programme d’investissement conjoint de la BMGF et de l’AFD pour démontrer la faisabilité d’utiliser les plateformes de protection sociale pour augmenter l’utilisation des services de nutrition et santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente (RMNCAH-N) dans les zones urbaines / périurbaines de Ouagadougou.
Il a pour objectif :
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(i) d’adapter le programme national de filet sociaux (“Burkin-Naong-Sa Ya”), financé par la Banque mondiale et dirigé par le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire à 5 quartiers de Ouagadougou : 3 quartiers non lotis (Nioko 2, Nonghin & Polesgo) et 2 quartiers lotis (Kilwin & Tanghin).
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(ii) d’assurer la promotion du paquet recommandé d’interventions du RMNCAH-N (en se concentrant particulièrement sur les fenêtres de 1000 jours), et soutenir le système de santé pour s’assurer qu’il peut délivrer un paquet de qualité dans la zone du projet.
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(iii) de soutenir la recherche sur la mise en œuvre / l’évaluation externe de l’impact du programme, en vue d’une éventuelle mise à l’échelle.
Ce projet est mis en œuvre en partenariat avec l’UGP, l’ISSP et le GRET.